Je ferais de ce monde un rêve
Aujourd’hui j’ai envie de hurler mon indignation face à cette société qui nous oppresse et nous bâillonne « pour le bien du plus grand nombre », et là encore je sens des regards désapprobateurs se poser sur moi… Alors bien sûr, faire que la société ne panique pas, faire que les gens continuent à vivre tous de la même façon, sans créer de vague, c’est pratique. Au moins ainsi, aucun problème n’est à déplorer.
Pourquoi sommes-nous toujours obligés de rester à notre place, la place que d’autres personnes ont décidé que nous devions avoir ? Pourquoi l’anticonformisme est-il si mal vu ? Aujourd’hui pour être accepté au sein de notre société qui se prend pour la meilleure au monde, il faut entrer dans le moule de cette société : il faut être comme les autres. L’on dit que nous sommes tous différents, et qu’il faut de cela pour faire un monde. Mais la réalité est que nous sommes tous bêtement pareils. Nous sommes les mêmes. Nous suivons les modes, les codes qui viennent et qui repartent aussi vite que possible, sans même nous demander pourquoi nous le faisons. Et chacun d’entre nous trouve ça normal.
Dans nos sociétés dites « civilisées » ou « développées », plus personne n’a le courage de se battre physiquement pour une cause en laquelle on croit. On a peur d’être exclu, de perdre son boulot, de ne pas en retrouver… Alors on se tait et on subit. La révolte n’existe plus. L’on ose dire ce que l’on pense que si d’autres personnes viennent nous soutenir, nous pousser vers l’avant. On ne manifeste son mécontentement que si des centaines de personnes donnent du poids à notre voix…
La société nous fait abandonner nos rêves. Et c’est compréhensible, car si tout le monde se mettait à suivre ses rêves, notre société cesserait de tourner, et nous nous retrouverions à devoir survivre les uns séparés des autres. Et pourtant, si l’on oublie nos rêves, nous ne devenons plus que l’ombre de nous-même…
Comme l’a si bien dit un grand homme, « Il ne tient qu’à vous que votre vie devienne excitante ! ». Le message sous-jacent est de ne pas se laisser posséder par une entité qui nous dépasse. Notre vie nous appartient, et si nous ne la prenons pas en main, il ne faut pas se plaindre que rien de bon ne nous arrive !
Charline R.